dimanche 30 août 2009

Retour aux sources

Oh mais, quel énorme erreur !
Je me détourne du sujet.

Les nuits sont trop courtes pour n'être qu'une sortie de secours facile. Il y a des choses qui ne se font pas car elles sont non-considérées.

Comme ne jamais dormir.

Ou sinon ça passe tout de suite pour de la folie ou de l'arrogance. Extravagant ?! Pourquoi pas ? C'est comme la nutrition : plus on connait, mieux on peut.

Si jamais le soleil devenait trop fort, comme il l'est pour certains animaux qui vivent dans le fond de l'océan. Peut-être qu'alors la nuit et le jour ... prendrait le bord? Ou si vous habitiez dans les pôles de l'axe de la planète, ces endroits ou quelques fois il fait toujours nuit ou toujours soleil.

Dans l'espace ? Il faudra arrêter de regarder le soleil après quelle heure ?

mercredi 26 août 2009

Manger

C'est fou comment le stress nous fait oublier les vrais choses.

Je veux dire vrai par contraste aux idées.
J'ai beaucoup de difficulté à comprendre comment souvent j'ai pu oublier de manger (ou omis). C'est bon de manger. De sentir la nourriture fraiche à l'extérieur de votre bouche, et ensuite à l'intérieur. Cela m'a occasionné plein de soucis qui ne pouvaient qu'augmenter mon stress.

Il y a des gens qui mangent par réaction au stress.

Maintenant, je rentre du travail, il est 8 heure du soir, je dois me coucher vers 10-11 heures car le manège recommence le lendemain a 7 heure 45. Ce serait facile de tomber dans la facilité ; plats congelés, restaurants, gâteries.

Ou de ne pas manger ?

Je veux manger, je veux cuisiner, goûter, apprécier ce qui va me constituer quelques heures plus tard. Peut-être que je vais me sentir mieux dans ma peau de banane, d'huile d'olive ou de poisson (?!?). C'est une belle image que de se rendre compte que notre cerveau est sûrement un amas de poulet recyclé, bœuf haché ou de thon émietté.

Nous sommes ce que nous mangeons, non pas ce que notre cerveau nous dicte d'être : plus beau, plus rapide, plus intelligent, plus merveilleux. Alors fermer les yeux, la radio et la télévision :

Goûter votre propre existence !

samedi 22 août 2009

Calepin d'un insomniaque. 22/08/09

L'interdiction





















Merci à ma soeur pour cette merveilleuse photo en provenance de la place Tian’an’men.

Merci aux Chinois pour la belle représentation de mon état d'esprit.
Quand on vous écrit : ceci est interdit.
Alors vous voulez faire quoi ? Comprendre ? Être servile ? Oui !
Se rebeller.

Alors pourquoi, moi, je me colle moi-même de jolis écriteaux à l'arrière du crâne : je me force à les accomplir. Je suis mon propre petit serviteur. Je me salue, timide et craintif. Je m'abaisse pour accepter, avec le frémissement du chien qui attend son biscuit, la grâce de ma présence.

"Merci Marius, toi tu sais comment gérer tout ça, non ?"

Et puis le serviteur a droit à un retournement de situation. Le maitre, désarçonné par les responsabilités, demande à mi-voix : Le suis-je ?

Alors je continue à écrire de nouveaux interdits. Comme ça le serviteur et le maitre subissent tout les deux, chacun leur tour, le rituel d'obéissance. Contraintes, reculs, prises de positions ambiguës.

Je marche dans ma merde pour me sentir moi. Je me sens bien ici, c'est chez nous. Personne ne saura mieux se recréer un abri remplit de si nombreuses épines.

Et puis BOUM.
Je m'envole et je fuie. Je traverse les interdits en quelques instants, et je me sens bien.

Car j'ai tout transgressé, je me suis tapé tout les écriteaux version rebelle fougueux.
Je peux m'étendre sur le panneau bleu et respirer un peu.
Merci Marius

Calepin d'un insomniaque. 22/08/09

Je devrais trouver un titre à chaque message. Bien catégoriser le tout et m'en faire une perception plus imagée.

Du genre bouquin.

Quand je viens ici je dis que c'est parce que j'aime écrire, alors que je ne veux pas écrire un livre. Ni même des nouvelles ... je trouve ça trop entreprenant de créer un rythme, des événements, un environnement.

Je crois que l'idée spontanée est un peu étouffée dans un livre. Des livres plus déboussolant, comme Naked Lunch de William Burroughs, en ont gardés des bribes ; ils ont tendance à nous faire perdre patience. Comme quelqu'un de trop spontané, quoi ?

Ce matin (3 heures, ouais), je suis attaqué par l'insomnie. D'un côté une envie très forte de dormir, de l'autre, je voudrais bien faire, mais l'incapacité de ne pas penser.

Penser à qui, à quoi, à quand, à comment, pourquoi, et ...

Un train sans fin de conneries, souvenirs, mémos, déceptions, ambitions, rêves, fantasmes, ruminations, j'en passe. Je me tape tout ça, le dos calé et la tête lourde. Naked Lunch sans histoire de sex inconvenant. Hahahaha, inconvenant.

Ça convient à quelqu'un, c'est certain ! Hahaha.
Shake everything you've got, Maceo Parker

jeudi 20 août 2009

Calepin d'un écoeuré - 20/08/09

Merde que la vie est chiante.

Hahahahaha,
C'est comme une jolie fille qui ne veut pas de vous : on se languit de ne pouvoir réellement la posséder. De ne pas pouvoir sentir sa douce odeur de cheveux propres chaque fois que le désir nous prends. Que son doux visage ne puisse pas être le fond d'écran de notre existence.

Peut-on posséder quelqu'un ? Non, malgré ce que les esclavagistes en pensent, je crois qu'il y a quelque chose d'insaisissable dans l'être humain, comme dans toute chose en fait. Donc la vie n'est pas à nous, ni même la nôtre ! On ne choisit pas de quels parents, ni la couleur de ses cheveux, etc.

Alors on baisse les bras et on devient pessimiste. La vie ne peut être que désagréable.
Naah, la vie est agréable quand on apprend vite à oublier les valeurs inculquées et les fausses idées que nous fournissent nos réflexes sociaux. Malheureusement, le recul est très ... difficile à atteindre chaque fois qu'il est nécessaire.

Hier j'aurais bien voulu ne pas dormir ; aujourd'hui je travaillait à 7 heures 45. Job de merde, hyper stressante, totalement stupide. Je passe mes éternels commentaires sur mon travail et ma grande déception face à mon avenir professionnel.

Des fois j'aimerais être comme un chat : manger, boire, chier, pisser, dormir, me faire gratter et peigner, manger, boire ...

Des fois j'aimerais être comme un arbre : immobile, mais toujours en mouvement.

Ou encore mieux, une idée !

Je ne suis qu'un humain, indigne des milliers d'outils qu'on m'a fournit à ma naissance ; je ne sais que détruire pour mon propre plaisir. Et je me détruis par la même occasion.

Désolé, j'avais envie d'être pessimiste. (sourire mesquin inclus)

vendredi 14 août 2009

La terrible horloge

Bonjour,

Il est tard pour mesurer l'espace entre mon dernier message, et l'importance de celui-ci. Trop tard pour avoir une perception concrète de ce qui se passe. Le cerveau, fatigué, rendu sec par une journée longue et irritante, ne comprends pas vraiment le sens complet de tout ce qu'il a pu imaginé avec ses 5 sens durant les dernières 12 heures accomplies.

Il se couche, et le lendemain, soit il oublie, sinon se remémore les événements marquants et les sensations elle-mêmes. Malheureusement, la mémoire n'est pas parfaite. Elle ne sait pas restituer une fleur. Vous-me direz : mais oui ! Elle peut, tant bien que mal, dirigé l'attention sur une reconstitution flou derrière nos jolis yeux. Ou encore reproduire un semblant d'une chanson, et certains peuvent pousser l'exploit à recréer le tout de façon plutôt bien. Et puis, la course se finit ici.

Et l'odeur ne reviendra jamais vous retoucher le nez et vous rappelez quelques des moments les plus puissants et évocateurs de vos événements passés. Dommage quand on apprend que la mémoire olfactive est celle qui laisse le plus de traces.

Alors qu'on me dise que le lendemain, après le recul du sommeil, le cerveau est prêt à me donner réponses à mes questions ?

Désolé.
Je crois que finalement, il y a quelque chose de beau dans cette horloge interne. Elle rend notre passé lointain, comme si notre vie n'était qu'une journée. Peu à peu notre cerveau se fatigue, et il faut quand même attendre à demain pour avoir droit aux réponses. Parce que sinon, on ne trouve rien.

C'est un triste tableau.